Mais à la lumière de la lune, les loups te rappelleront toujours.
 
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Cauchemars [rp libre]
Lenno
Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2019

Feuille de personnage
Âge: 5 ans
Origine: Adahy
Rang: Bêta
Beta des Guerriers
Lenno

I was dreaded, but not invincible

Lenno, surnommé Len ••• Mon maître ouvrit ma cage, et je resta immobile. Chaque fois que j'allais au combat, c'était la même chose : on me mettait une muselière, on me mettais une laisse en cuire serrée, et on me tirait hors de ma cage. Puis on sortait de l'entrepôt où étaient disposées toutes les cages des chiens de combats, avant de se rendre au bâtiment juste à côté, un second entrepôt abandonné, plus petit, avec une arène en son centre. J'avais finis par comprendre que rien ne servait à se débattre ni à lutter contre les hommes. Plus on résistait, plus on risquait d'être battu, et lorsqu'un homme nous battait, on en gardait de très grosses marques.
Mais mon maître ne m'emmena pas à l'arène habituelle. Il me mit dans une cage qu'il prit soin de fermer, avant de fermer le coffre de ce que j'avais compris être dans le langage bipède " une voiture ". Une sorte d'énorme boîte métallique, qui avançait grâce à quatres grosses pattes noirs et rondes. Dans le noir le plus total, j'attendis, crispé dans ma prison, qu'on s'arrête enfin après un temps qui me parut interminable. Puis enfin, il ouvrit le coffre, la lumière m'aveugla.


L'arène n'avait rien à voir avec la fosse sableuse où l'on nous jetait. C'était une énorme cage, avec un sol dur et lisse. Et ici… Il y avait énormément d'humains tout autour de cette énorme et étrange cage. Je ne comprenais rien, ce n'était pas mon " habitat " habituel, j'étais perdu. Puis, on me poussa dans cette arène et on referma la grille derrière moi, après m'avoir hotté ma muselière et ma laisse. On fit de même de l'autre côté, poussant un énorme chien noir. Non, il ne ressemblait pas à un chien et son odeur… C'était l'odeur d'un loup ! Je me retrouvais face à un autre loup, je n'en avais pas revu depuis des années, et je ne m'étais jamais battu contre un de mon espèce. Il semblait tout aussi perdu que moi, et extrêmement nerveux. On resta un instant immobile, tout les deux à l'opposé contre le grillage. Les cris des hommes semblaient le rendre fou. Ces foutus humains frappaient contre la grilles des objets métalliques, comme s'ils voulaient volontairement nous rendre dingue. Moi, je savais garder mon sang froid dans ces situations, même si c'était la première fois qu'une chose pareille m'arrivait. Soudainement, le loup noir vrilla son regard ambré sur moi. Une lueur inquiétante passa dans ses yeux, et ils brillèrent d'une sauvagerie frappante. Comme s'il avait perdu la raison. Ses mâchoires s'entrouvrirent, ses babines se retroussèrent et un grognement sortit des profondeurs de sa gorge. C'était si différent qu'un chien ! Mais je ne devais pas me défouler. Je n'en avais pas le droit. Je compris qu'il allait attaquer, alors j'attaqua. Nous nous fonçâmes dessus, arrivés au centre de l'arène, et nos corps s'entrechoquèrent dans un bruit matte. Sa force et sa façon de combattre n'avait rien à voir avec un chien. Sa mâchoire, beaucoup plus puissante, chopa la peau de ma nuque et il tira, m'envoyant valser avec lui. Je me dressa sur mes pattes arrières et me laissa tomber sur lui volontairement, le faisant lâcher prise et l'écrasant sur le sol métallique. On roula à deux et on se redressa en un même bond, avant de se jeter une seconde fois l'un sur l'autre. Mes pattes avants vinrent frapper ses épaules, et je pris son museau entre mes crocs acérés, serrant le plus fort possible. Il gémit, mais son gémissement se transforma rapidement en un rugissement de terreur, et il parvint à se dégager. Son museau dégoulinait de sang. Nous nous battîmes un moment comme ça encore, et c'est recouvert de sang que nous nous arrêtâmes, haletant, pour reprendre notre souffle. Il fut plus rapide que moi : il fonça tête baissé, et trop épuisé pour esquiver, je chuta sous lui, légèrement sonné par son coup de crâne sous mon menton. Il me plaqua solidement au sol, ses deux pattes avants sur mon torse. A bout de souffle, je décide l'abandon en relâchant tous mes muscles. Le loup noir redressa la tête vers la grillage, balayant les hommes de son regard de braise. Mais ils continuaient d'hurler, avec ce ton qu'ils employaient lorsqu'ils avaient soif de combat et de sang. Allongé sur le sol, je tourne la tête, suivant le regard du gagnant. Il fixait un homme barbu, qui devait sûrement être son maître. Celui-ci faisait des gestes brutaux, et tendait sa main en avant, le poing serré et le pouce dirigé vers le bas. Le loup noir tourna doucement la tête vers moi, et plongea son regard dans le mien. Nous nous fixâmes un moment, et je compris, lorsqu'il montra ses crocs : c'était un combat à mort.
J'écarquilla les yeux, et dans un élan d'instinct de survie et d'adrénaline, je me secoua et envoya ma tête contre sa truffe, ce qui le fit lâcher prise et reculer. Je me dresse sur mes pattes en un bond, et alors qu'il fermait les yeux, encore sous le choc, je lui rentre dedans, et le plaque au sol. Je n'ai que le temps de voir son regard horrifié et incompréhensif, avant de plonger mes crocs dans sa gorge et de serrer mes puissantes mâchoires. La tête du loup pendit, et son corps devint moue, inerte. Je l'avais tué. Ma vue se brouilla, alors que mon sang battait dans mes tempes. Les hurlements des hommes résonnèrent dans ma tête, alors que ma gueule relâcha le cadavre.  


Je me réveille en sursaut, suant sous ma fourrure. Les yeux grands ouverts, je suffoque. Ce souvenir atroce, qui m'était revenu en cauchemar, me donnait la nausée et me faisait aussi mal qu'une morsure. Je balaya la tanière de mon regard vert, vérifiant que je n'avais réveillé personne. Tout le monde semblait dormir. Certaines places étaient vides, sûrement des loups qui étaient partis faire des tâches ou des missions. J'inspire une grosse goulée d'air, tentant de rendre les battements de mon cœur réguliers et plus calmes.:copyright: 2981 12289 0
Mar 16 Avr - 0:07
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