Le passé de Lenno a fait de lui un guerrier audacieux et intrépide. Peu bavard, il parle toujours pour dire quelque chose d'utile. Il garde la plupart du temps son masque impassible, ne montre que dans de très grandes occasions ses émotions. Très strict, il attire la peur des plus petits mais également de l'admiration, et il voue une grande attention envers les plus jeunes, se montrant très à l'écoute et compréhensif. Il est à cheval sur les règles, mais il peut lui arriver d'en enfreindre si sa valeur morale va en l'encontre des actes commis. Lors des combats, il montre une très grande agressivité et ténacité pour défendre les siens, bien qu'il préfère négocier et trouver un point d'entente que le combat. C'est un canidé très stratège, il ne fait rien sans avoir réfléchit minutieusement. Derrière son masque, Lenno est un loup fragmenté au grand cœur, qui peut montrer une certaine sensibilité. Il n'est indifférent à rien, et il se préoccupe plus des autres que de lui même. Il ressent une forte haine envers les hommes et certains chiens, bien qu'il ait conscience qu'ils ne sont pas tous mauvais. Quant aux Nashobas, il préfère ne pas avoir d'avis sur eux, mais ils restent une meute rivale et ennemie à la sienne, donc il n'hésitera pas à se battre contre eux pour sa meute.


Description Physique -

Lenno est un loup très charismatique, que ce soit dû à son comportement comme à son physique. Son passé de loup de combat et ses innombrables entraînements lui ont donné un corps finement musclé où sa musculature, sous sa fourrure argentée, est très voyante. Le seul petit hic, c'est qu'il soit un peu petit par rapport à la norme. Mais cela ne semble pas le déranger, et il reste tout de même un beau canidé. Il a des yeux perçants, d'un beau vert hypnotisant. Ce qui frappe beaucoup, ce sont ses nombreuses cicatrices, dont une très remarquable, sur son torse, profonde, en forme de X. Ses pattes sont zébrées de cicatrices horizontales, et il a également une balafre sur le menton et une autre juste au dessus de son œil droit, et son oreille droite a une entaille en forme de V. Autre élément qui peut frapper, mais seulement si on le regarde de près : une marque au fer rouge, qui représente un F.

J'étais épuisé. Je surveillais d'un regard meurtrie la porte à travers ces foutus barreaux froids de ma foutue cage, qui était si petite que je ne pouvais que prendre une position couchée. Je venais de finir un combat, et j'en étais, comme d'habitude, le vainqueur. Mais j'étais bien amoché, mon corps endolorie saignait et mon estomac criait, non, hurlait famine. J'étais impatient, et c'est après un moment qui me parut interminable que la porte s'ouvrit sur une petite fille à la chevelure aux boucles d'or. Je n'eut pas la force d'émettre un son pour accueillir son arrivée, comparé aux autres canidés qui se mirent à pousser des aboiements assourdissants. Tous des chiens.
La fillette tira sa charrette qui transportait toutes les gamelles de croquettes et de viandes. La viande, c'était grâce à elle. Les autres, eux, ne ramenaient que des croquettes sèches et aussi dures que de la pierre. Mais elle, elle était différente des autres humains. Elle était douce, et son regard brun était d'une grande chaleur et d'une grande bonté. Elle distribua les gamelles unes à unes, et arriva enfin à mon niveau. Elle se baissa, leva la petite manette qui actionna une minuscule trappe devant ma cage, juste assez large pour que la gamelle s'y glisse. Contrairement aux autres canidés, je ne me jeta pas tout de suite sur le seul repas de la journée. Je plongea mon regard perçant dans celui de l'humaine, et on se fixa pendant un moment. C'était ma façon à moi de la remercier. Puis, bien sûr, je me jeta comme un sauvage sur ma gamelle. La fillette quant à elle finit sa tâche avant de quitter l'entrepôt, fermant la porte. Un silence de mort s'installa. Ce calme permit à mon ouïe sensible de prendre un peu de repos, et à mes pensées de divaguer. Le regard perdu dans le vague.
Je repensais à mon enfance. J'étais originaire d'une tribu d'indiens, dans des terres sauvages. Du moins, j'y suis né, mais je n'y ai jamais vraiment vécu. Mes deux sœurs ont été retirées de la portée sans aucune raison, et on ne les a plus jamais revu. C'est pour quoi mes parents ont décidé de fuir cette tribu, malgré toutes leurs questions sans réponses. Je fut donc élevé et éduqué sur des Terres Neutres, sans tribus, sans meutes. Mes parents étaient durs avec moi, mais justes. Ils m'ont appris les valeurs morales, mais ils n'ont pas eu l'occasion de m'apprendre d'avantages de choses : trois hommes nous ont pris pour cible. Ils ont tué les deux seuls êtres qui m'étaient chères.
Je grimace. Ce souvenir, bien que vague à cause du choc traumatique que j'ai eu à ce moment là, est encore très douloureux.

Ils m'ont épargné, et l'un des hommes a décidé de m'emmener. Je me souviens d'une fléchette qui se plantait dans mon fessier, avant que ce ne soit le trou noir. Lorsque je me suis réveillé, j'avais un collier autour du cou. Un collier en cuir, qui me tiraillait la gorge. Et sans que je n'eu le temps de reprendre complètement mes esprits, l'homme a tendu une barre métallique, avec au bout un F[/b] rouge et fumant. Puis, une douleur. Affreuse douleur, une brûlure sur ma peau, sur ma hanche droite. Une marque au fer rouge, qui signifiait Fighting dog, ou plutôt dans mon cas, Fighting Wolf.
J'ai été battu par cet homme qui se disait être mon maître, que j'étais sa propriété, que je lui appartenais. Je n'ai jamais cédé, et j'ai toujours été rebelle, loin d'être docile. Mais peu à peu j'ai compris que pour que je survive, il fallait que je le sois.


FLASHBACK

Des humains, des dizaines et des dizaines d'humains hurlaient, criaient, tapaient des mains, riaient fort. Une muselière m'empêchait d'ouvrir la gueule. J'avais la queue entre les pattes, j'étais terrifié. Soudainement, l'homme me jeta sans douceur dans une sorte de fosse en forme de carré. Devant moi, il y avait un gros bout de bois, une sorte de porte, qui me barrait le passage et qui m'empêchait de voir. On me retira brutalement la muselière, et l'homme me cria des paroles que je ne compris pas. Ce bruit, cette foule… Que se passait-il ?! Je voulais rentrer chez moi, mais où était mon chez moi ?
On recouvrit d'un couvercle, également en bois, la fosse. J'étais dans le noir complet. Tous mes membres tremblaient, et des gémissements incontrôlables sortaient de ma gueule.
Soudainement, la porte en face de moi coulissa vers le haut. La lumière éclatante m'aveugla pendant un moment, et quand mes yeux furent habitués à la forte lumière, ce que je vis me réconforta. A quelques mètres, il y avait un énorme canidé que je n'avais jamais vu, qui se dressait de toute sa hauteur. Il était immobile, et me regardait. Je jappa, rassuré et heureux de voir un être autre qu'un humain, et je me précipita vers lui. Mais plus je me rapprochais, plus je me rendis conte que la créature était étrange. Ce n'était pas un loup, mais un chien ! Pourquoi bave t'il autant ? Ses crocs sont énormes ! Le chien se précipita sur moi au moment même où je compris mon erreur. J'étais dans une arène, et les paroles de mon maître prirent tout leur sens.
Terrorisé, je fit demi tour et courut le plus vite possible vers le fond de l'arène, à l'opposé du monstre. Deux grosses pattes agrippèrent mon arrière train, mon menton percuta violement le sol sableux, me sonnant. J'hurle, suppliant le chien d'arrêter.

FIN DU FLASHBACK

Ce temps était révolu. Au fur et à mesure du temps, je m'étais endurci. Pendant toutes ces années, mes muscles se sont développés, j'ai grandis, je suis devenu bien plus fort et mes techniques et ma maîtrise du combat est devenu irréprochable. J'étais la vedette de cette arène, je ne perdait plus un combat. J'étais devenu une machine. Mais bien sûr, il a fallut du temps. Beaucoup de temps avant que je n'atteigne ce niveau. Et j'ai conscience que je ne suis pas invincible. J'ai également conscience que mes vrais ennemis, ce ne sont pas mes adversaires dans les arènes. Ce sont les hommes.

- A quoi tu penses, Lenno ?

Je pourrais reconnaître cette voix entre milles. Oslo, mon meilleur et seul ami. Il était arrivé en même temps que moi dans cet entrepôt, mais le combat, ce n'est pas son truc. Son maître lui a apprit la défaite, à ne pas se battre ou du moins à faire semblant, et son but n'est pas de gagner mais de perdre. C'est comme ça que son maître gagne ce que les humains appellent… L'argent, je crois. J'en ai déjà aperçu, et je trouve ces choses très étranges. Des ronds brillants qui semblent hypnotiser les hommes.

- Pour mon prochain combat, je serais encore une énième fois contre Mélir, et je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler Lenno mais Len, je répondis d'une voix presque agacée, sans daigner tourner la tête pour le regarder.


Lenno signifiait homme en langue amérindienne, c'est pour cela que je préfère le surnom Len. ( Len se prononce comme le mot " laine " )

- Penses-tu qu'il y aura encore égalité ? Vos combats durent une éternité, et vous finissez toujours épuisés et à terre en même temps.

Je ne répondis pas. Mélir, c'était mon principal rival. Et mon pire ennemi. C'est à lui que je dois ma cicatrice en forme de X sur mon torse. Il en a prit du plaisir à me la faire. Une vraie pourriture.


Une odeur vint brutalement me piquer les narines. Je fronce le museau, et remarqua rapidement une fumée grises et épaisses envahirent d'une vitesse impressionnante l'entrepôt. Je pris du temps à réaliser qu'un incendie avait commencé, et je me redresse brutalement, mais retombe vite sur le ventre, me cognant le dos contre le plafond extrêmement bas de ma cage. Mes yeux s'écarquillent alors que je tente de garder mon sang froid. Je ne vois rien mais j'entend les hurlements de morts des chiens devant nous brûlaient vifs. je tourne mon regard vers Oslo, qui plonge un regard d'une terreur indescriptible dans le mien. Il me tend sa patte beige et crasseuse à travers ses barreaux, et je tend également la mienne. Nos pattes se touchent, et je m'accroche à son image, pensant ma fin arrivée. Cependant, je sens d'un coup ma cage se décoller du sol. Mes muscles se contractent de peur, alors que je vois à travers le brouillard noir que je ma cage s'éloigne de celle de mon meilleur ami. J'hurle son nom, me débattant. Je ne pouvais pas le laisser mourir seul !
Puis, je fut sortie de l'entrepôt. Après quelques minutes, je remarque que ma cage est posée sur une charrette… La fillette. Elle m'a tiré et sauvé de cet incendie. C'est à ce moment que je compris que les humains, comme j'en avais déduis pour les chiens, n'étaient pas tous pareils. Mais quoi qu'il en soit, ils n'auront jamais une place dans mon cœur, bien que cette gamine m'ait sauvé. Elle ouvrit la cage, et sans un regard en arrière, je bondis hors de ma prison je couru aussi vite que je le pu. L'adrénaline circulant dans mon sang me poussait à aller de plus en plus vite, et quelques larmes perlèrent aux coins de mes yeux.
Je ne m'arrêta qu'une fois arrivée à la lisière de la forêt, loin du village, haletant, à bout d'haleine. Je tourna mon regard une dernière fois vers le territoire des hommes, où la fumée s'élevait haute dans le ciel. Puis, je tourna le dos à cet enfer où j'avais vécu presque toute ma vie, pendant toutes ces terribles années, et partie dans la forêt.

Plusieurs jours passèrent. J'étais seul, j'étais devenu un solitaire, un loup sans-meute. Je ne sympathisais avec personne, je refusais la conversation avec les autres canidés que je croisais. J'avais rapidement compris que les mentalités et la vie ici étaient très différentes. J'ai appris à chasser, à survivre dans ces lieux assez hostiles, mais qui pour moi, étaient bien meilleurs que ma cage et l'arène. Je restais quand même interrogatif au sujet des autres chiens de l'incendie. Qui avait survécu ? Oslo, Mélir ?
Mais je devais penser à moi, et les oublier. Ou du moins, ne pas me préoccuper d'eux, malgré toute la souffrance que je ressentais lorsque je pensais à mon meilleur ami, sûrement mort.
Puis j'ai entendu parler des deux différentes meutes qui habitaient non loin d'ici. Les Adahys et les Nashobas. En rassemblant les nombreuses bribes de conversations que j'écoutais lorsque des solitaires parlaient, j'ai appris leur histoire et leur façon de vivre. les Adahys m'attiraient.
Mais c'est par hasard que j'en rencontra. Un loupiot, sûrement un presque apprentis, s'était perdu sur les terres des sans meute. C'était dangereux, ici, pour lui, et c'est son fumet qui m'aida à trouver son territoire, le territoire de la fameuse meute Adahy. J'ai ramené le louveteau à sa meute, et j'ai fais la connaissance de l'Alpha, Mankato. Les avis des Adahys étaient variés, sur moi. Certains m'accueillirent à pattes ouvertes, aimables et reconnaissants, mais d'autres méprisaient mes origines, et surtout mon odeur qui portait celle des chiens et des solitaires. Mon accent me distinguait d'eux également. Mais l'Alpha accepta que je devienne membre de cette famille, et j'en fut ravi. J'avais besoin de camarades, en qui je pourrais être loyal et offrir mes talents de combat aquis lors des mes années de loup de combat pour les hommes. Ne jugeant pas utile que je passe par la case apprentis, puisque j'étais un adulte et que j'avais la maîtrise du combat, je fus guerrier assez rapidement. Toutefois je devais apprendre par cœur les lois et les histoires, ce qui ne me posa pas de problème, loin de là. Rapidement je connu ces lois et histoires comme ma poche. Je devins proche de Mankato, et je le considère maintenant, de plus qu'il soit mon Alpha, comme un ami. Je suis ses ordres à la lettre. C'est pourquoi après un temps dans la meute, on me nomma bêta, chef guerrier.

Pseudo : Axade
Âge : 16 ans
Expérience : Oui, j'en ai fais énormément
Et le code ? -
Comment avez-vous connu F.V ? - Topsite
Une dernière chose ? - Je serais très active le soir, pendant les vacances scolaires et les weekends. Cependant le lundi et le jeudi, je serais absente, mais j'aime bien beaucoup m'investir dans les forums
Sinon ce forum est top, j'aime beaucoup le contexte, et le design