Esther

CHIEN DOMESTIQUE
"I'm just young enough to still believe"

Âge : 1 an (adolescente).
Espèce/Race : Bâtard (laïka x malamute).
Origine : Domestique.
Rang : Chien de mine.

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Description Morale -

Esther et d’une nature grognonne, toutefois obéissante. Elle sera du genre à vous écouter, mais non sans ronchonner. Elle a tendance à soupirer un peu trop souvent. On ne peut pas dire qu’elle manque de caractère et de franchise : si quelque chose en vous lui déplaît, elle n’hésitera pas à vous le faire savoir. Elle est aussi un peu soupe au lait.

Plutôt paresseuse en dehors du travail, il ne serait pas étonnant que vous la retrouviez en pleine sieste auprès de la chaudière pendant ses pauses. La neige la désole et dans le foyer de son maître elle refuse de mettre la patte dehors si une tempête de neige fait rage.

D’une intelligence étonnante, elle s’ennuie rapidement, c’est pourquoi le dur travail de mine lui convient très bien et lui permet de se déconnecter de ses pensées.

D’une nature complètement désinvolte, elle se fiche bien de votre identité puisqu’elle pose tout le monde sur le même piédestal. Que vous soyez femelle, mâle, loup, hybride, chien, bipède… Elle s’adressera de la même manière. D’ailleurs, elle manque clairement de féminité. Elle n’est pas du genre à être rancunière et ne détestera jamais une race ou une personne en particulier.

En tant que chien, Esther est à la fois gourmande et opportuniste. Elle dévore ce qui lui tombe sous le museau, et va même jusqu’à quémander auprès des humains. Elle protège farouchement ses repas. Ce n’est pas une chasseuse très douée. Elle manque de scrupule en général et est d’une personnalité assez spontanée.

Description Physique -

Comparée aux autres chiens de travail, Esther est d’une taille relativement modeste. Elle compense par sa robustesse, exprimé par sa stature étroite et carrée. Tout en muscle et en fourrure, bâtie comme un tank, ses pattes et son poitrail puissants lui permettent de tirer de lourdes charges sur de longues distances. Ses orteils et ses oreilles sont ronds et petits. Sa tête est rectangulaire ; ses yeux sont en oblique et son museau n’est ni long, ni court. Sa fourrure est particulièrement fournie au niveau de la poitrine, des coudes, de la cuisse et de la queue. Queue qu’elle porte le plus souvent basse, mais qu’elle peut aussi enrouler sur son flanc, à la manière d’un spitz. Sa mâchoire est redoutable et les morsures d’Esther peuvent être graves. En combat, elle compense sa taille par son manque de scrupule et son agressivité. Esther manque singulièrement de délicatesse et mesure mal sa force naturelle. Elle peut parfois être maladroite en raison de sa mauvaise agilité.

Son pelage est noir avec quelques touches de blanc, plus précisément sur son museau, une partie de sa poitrine, les orteils de sa patte avant droite et le bout de sa queue. Deux points au-dessus de ses yeux et l'intérieur de ses oreilles sont aussi pâles que la neige. Cette couleur est pratique pour son travail : elle ne ressort jamais des mines sans une fourrure maculée par la suie et le charbon. Quant à ses iris, elles sont d’un bleu glace perçant. Cette caractéristique ne semble pour l’instant pas affecter sa vie de tous les jours, car elle est souvent sous terre.

Sa voix est basse et rocailleuse.

Référence complète:

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Histoire -

Hans Andersen n’était encore qu’un jeune homme lorsqu’il partit enfin réaliser son rêve et quitta sa patrie pour l’Amérique sauvage. Ce n’était pas juste une question d’or pour lui : c’était surtout l’aventure qui l’attirait. Il prit le bateau pour New York avec son chien, Natty, peu après avoir eu ses dix-huit ans. Natty était un laïka croisé féroce et ambitieuse, qui avait grandit avec son propriétaire depuis ses plus jeunes années. Il l’avait dressé comme chien de travail et de chasse et Hans se doutait bien qu’elle allait lui être utile une fois installé aux États-Unis.

À New York, Andersen prit le train pour le nord-ouest. Il avait lu dans les journaux que la région débordait de minéraux précieux et d’endroits qui n’attendaient qu’à être explorées. Il rêvait de voir les bisons courir dans les plaines, saluer les fameux Amérindiens, chasser les bêtes sauvages, trouver de l’or…

« Paradise Falls, qu’est-ce que t’en dis, Natty ? »

C’est une fois arrivé à Paradise Falls, ville à la fois paradisiaque comme l’indique son nom et infernale comme le démontre les industries nouvellement installées, qu’il acheta un deuxième chien dans l’espoir de se lancer en tant que chercheur d’or.  Un malamute du nom de Toboe joignit les côtés d’Andersen. Toboe et Natty s’entendait un peu trop bien. Quelques temps plus tard la jeune chienne tomba enceinte, puis donna naissance à trois boules de poils. Parmi elles se trouvaient Esther.


Le métier de chercheur d’or n’est guère plus qu’un rêve. Rare sont les âmes de ce travail dont le destin aboutit sur la richesse. On leur vente les mérites de la pierre dorée qui n’est enfin guère plus qu’un objectif inatteignable. Après quelques mois de recherche, le malheur s’abattit sur Andersen : il était ruiné. Ses dettes s’étaient accumulées avec le matériel acheté, le toit loué et la nourriture consommée. D’autant plus que maintenant, il avait cinq bouches à nourrir. Sa salvation, ou plutôt son Enfer, se trouvait dans la mine de Paradise Falls, toujours à l’affût de nouveaux employés. Si l’on pouvait appeler les pauvres silhouettes maculées de noir des employés. Ainsi Andersen n’eut pas d’autre choix pour remplir un minimum ses poches : il s’engagea. Ce n’était plus être chercheur d’or mais au moins il profitait toujours de sa pioche et de ses cailloux. Ironiquement.

Il ne pouvait toujours pas survivre avec son maigre salaire et ses cinq bêtes. Andersen ne dit jamais ce qu’il avait fait de deux des chiots, à peine âgé de sept mois à cette époque. Il ne garda que le plus robuste : Esther. Quant à Toboe et Natty, un Amérindien les acheta – et on ne les revit plus jamais.

« C’est plus que toi et moi, hein, Esther ? »

En effet. Et maintenant qu’il la louait – presque avec honte – à la mine, Esther travaillait aux côtés des autres chiens. Heureusement, elle avait plus de chance qu’eux : elle avait un toit avec son maître, elle retournait dans un quartier un peu moins désolant de la ville à tous les soirs, elle pouvait respirer l’air frais à tous les jours.

Finalement, ce n’était pas une destinée si triste. Elle s’en accommodait bien.

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Derrière l'Ecran -

Pseudo : Diez(z)el.
Âge : Suffisamment.
Expérience : Existante.
Et le code ? -
Comment avez-vous connu F.V ? - J'étais là avant. :S
Une dernière chose ? - J'vous nem tous très fort ♥