L’ombre blanche vit dans son propre monde de tempêtes de neige et de voix d’esprits. Pourtant, lorsque vous lui parlez, lorsque vous interagissez avec elle, elle est là, elle vous écoute du mieux qu’elle peut, elle bat de la queue, elle réagit. Parce qu’au fond, c’est tout ce qu’elle peut faire. C’est tout ce qu’elle peut faire, mis à part espérer qu’un jour elle réalise quelque chose digne de ses ancêtres.

Kai est d’un naturel calme et doux. Elle s’énerve rarement et n’élève jamais le ton. Si elle entend parfois difficilement les mots qu'elle prononce, elle les sent en quelque sorte sur sa langue, ce qui lui permet de bien parler. Son anomalie génétique l’a forcée à devenir un être effacé, discret, qui préfère rester dans l’ombre de ses camarades plutôt que de s’interposer. Contrairement à ce que sa condition peut laisser penser, elle n’est pas nerveuse et sursaute rarement. D’ailleurs, elle ne plaît pas vraiment aux chiots et aux louveteaux qui tentent sans succès de lui jouer des tours.

La jeune chienne-louve prend presque toujours sur elle. Un certain renfermement sur elle-même l’a toujours poussé à pardonner un peu trop facilement ceux qu’elle aime et à considérer l’option que c’était elle, l’erreur.

Piètre chasseuse et poltronne, elle n’a que rarement eut le temps de pratiquer ses capacités physiques, en raison de sa santé plus fragile que ses autres compagnons. Sa fourrure blanche l’empêche de bien se camoufler, faisant d’elle une cible facile, sauf en hiver. Si elle se retrouvait face à face avec un prédateur, elle serait sans doute la première à abandonner et à se faire manger tout cru. Et elle semble accepter cette idée.

Kai est très tactile. Étant à moitié sourde, elle a pris l’habitude de coller les gens pour mieux les entendre ou juste mieux entrer en contact avec eux. Ne vous étonnez donc pas si elle frotte régulièrement son museau sur votre encolure ou marche flanc contre flanc avec vous. Bon, c’est peut-être aussi dû au fait qu’elle adore les gens en général.

Malgré tout la jeune chienne-louve n’est pas morose, loin de là ; enjouée, elle adore participer aux défis de ses amis (même si elle risque généralement plus gros qu’eux) et s’amuser avec eux. Vous la verrez peut-être disputer un os avec un autre chien ou courir avec les bambins dakotas la prochaine fois que vous visiterez la réserve.

Fidèle, elle ne quittera pour rien au monde sa famille et ses maîtres, qu’elle aime plus que tout.

Description Physique -

On ne croise pas des chiens loups albinos à tous les coins de rue. Et c’est cette réalité qui a toujours défini Kai, « l’ombre blanche ». Sa fourrure d’un blanc pur est complètement décolorée, à l’exception de ses joues, du bout de ses oreilles, de sa queue, de ses orteils et de son museau qui sont rosés. Sa condition lui a aussi fait hériter d’une paire d’yeux rouge pâle et perçants. Sa truffe et ses coussinets partagent cette même teinte. Quant à ses sourcils et l’intérieur de ses oreilles, ils sont légèrement plus foncés que le rose présent sur ses poils.

Elle n’est pas très haute sur pattes, ni très imposante : elle ne dépasse pas cinquante centimètres au garrot, ce qui est petit pour un chien-loup. Sa musculature est peu développée, lui donnant un air délicat. Son corps est à mi-chemin entre les deux espèces. Sa queue, en revanche, rappelle vaguement celle d’un chien de traîneau ; elle est bien touffue et enroulée sur elle-même. La fourrure de ses joues est bien fournie, offrant à son visage un aspect un peu arrondi.

Elle est à moitié sourde et a tendance à surtout lire le langage corporel pour comprendre ses camarades. Elle se débrouille néanmoins bien si elle se concentre suffisamment. Sa santé est relativement fragile, mais sa vue n’est pas encore affectée en raison de son jeune âge. Son apparence a suscité, au fil du temps, divers réaction de la part des gens : de la peur jusqu’à la fascination, on ne la traite jamais avec neutralité.

Le loup fantôme ne laissait personne indifférent sur son passage. Aussi silencieux qu’un flocon de neige se posant sur le sol, aussi mystérieux que la brise froide d’hiver, on disait qu’il n’avait ni meute, ni attache. Qui aurait voulu de lui, de toute façon ? Sa fourrure immaculée et ses yeux de sang provoquaient toujours l’étonnement ou même la crainte des gens qu’il rencontrait. Jusqu’à ce qu’il rencontre ce chien. Ex-chien de mine, il avait quitté la ville en espérant ne pas recroiser d’Hommes, qui lui avaient causé bien du tort. C’est son espoir de devenir un être entièrement sauvage et libre qui le poussa sur la piste de la première ombre blanche. Et c’est une soirée d’été qu’il sauva l’étrange créature dont il avait suivi les traces pendant des jours et des nuits, par pure curiosité. Étrange créature qui était, en fait, une simple louve errante comme les autres.

Au lieu d’être effrayé par son drôle d’apparence, le chien se retrouva attiré par celle-ci. Le loup fantôme ne se promena plus jamais seul sur les terres. On n’a jamais su comment le chien de traîneau avait réussi à gagner son affection ou ses faveurs. Peut-être que les esprits les avaient tout simplement guidés l’un vers l’autre, dans l’espoir de leur offrir un destin un peu moins solitaire et un peu plus chaleureux. Quelques mois plus tard, ils s’étaient dupliqués : deux adorables boules de poils venaient de joindre la famille. L’une d’elle arborait le même pelage que sa mère. Un petit fantôme.

Le couple avait pris l’habitude de traverser le territoire des Amérindiens. Ombres furtives, ils ne s’arrêtaient jamais qu’une ou deux minutes, observant avec intérêt le camp de ces drôles d’humains respectueux.

L’hiver fut dévastateur pour la famille. Le manque de nourriture poussa le père à s’aventurer près de Paradise Falls. Un chien sauvage devient rapidement un loup aux yeux des citadins. Et un vulgaire loup n’est bon qu’à être tué pour sa fourrure ou, s’il a la malchance d’être capturé, lancé dans une arène de combat. En tentant d’attraper le chien, ils découvrirent la cachette du reste de la famille. La course-poursuite ne dura guère longtemps. Le fantôme fut tiré ; son compagnon fut emmené en ville. Et la rivière sauva avec ses flots animés deux petites formes. Les flots délaissèrent l’un des paquets sur une rive où, par hasard, s’abreuvaient des Amérindiens.

L’enfant du loup fantôme. Le surnom dont hérita la jeune chienne-louve n’était guère glorieux, mais pas péjoratif. Contrairement aux Hommes de la ville, ils n’avaient aucune malveillance à lui offrir, juste de la patience et de l’amour. La petite finit par s’y habituer, et jeune comme elle était, les souvenirs ténus de ses parents s’effacèrent lentement pour être remplacé par ceux de la chaleur d’un feu de camp dans un tipi. Se forgeant une place dans le cœur de chaque Amérindien et compagnons à quatre pattes de ceux-ci, elle se construisit une vie tranquille, semée d’embûches à cause de sa condition, mais tout de même agréable.

Pseudo : Diezel.
Âge : 17 ans, mais mentalement on en reparlera.    
Expérience : Rouillée. J'ai été pendant des années présentes sur les forums, avant de les délaisser à cause de ma vie personnelle. Je ne m'y suis remise que dernièrement, alors toutes mes excuses si je prends un certain temps à me réadapter  
Et le code ? -
Comment avez-vous connu F.V ? - En recherchant sur internet. Puis sur top-site. Puis j'ai vu que l'une de mes potes y était déjà (comment ça, elle a osé s'installer ici sans moi ?). Et les bons vieux rps canins me manquent. So, GO !
Une dernière chose ? - Ça fait tellement plaisir de voir un rpg canin qui se déroule dans l'ouest américain à la Spirit, l'étalon des plaines ! C'est original, et j'ai toujours adoré cette région, ainsi que l'époque de la ruée vers l'or. Ce forum a extrêmement de potentiel, et j'ai hâte de le voir évoluer avec ses membres. :3 Beaucoup d'amour sur vous, j'ai hâte de jouer et de vous connaître !

Faites pas gaffe, je suis du type affectueuse.