Mais à la lumière de la lune, les loups te rappelleront toujours.
 
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Fahrenheit - "Toi t'as pas une gueule de porte-bonheur."
Fahrenheit
Messages : 118
Date d'inscription : 21/11/2018

Feuille de personnage
Âge: 5 ans et 4 mois
Origine: Domestique
Rang: Chien de mine
Admin - Chien des Mines
Fahrenheit

©️ [Kiowara]
Référence complète (cicatrices)

Fahrenheit

Domestiques
‟What doesn't kill me should run, 'cause I'm fucking pissed.„


Âge : 5 ans et 4 mois
Espèce/Race : Chien (bâtard, trop mélangé pour qu'on puisse savoir avec précision ce qu'il contient.)
Origine : Chien des rues
Rang : Pionniers - Chien de mine


Description Morale -

La vie a appris bien des choses à Fahrenheit, et notamment à ne faire confiance qu'à lui-même. Ayant appris très jeune à se battre et, ses années dans l'arène n'aidant pas, le grand mâle a beaucoup de difficultés à se retrouver en compagnie d'autres canidés qu'il n'a pas pour ordre de défier. C'est notamment pour cette raison que le bâtard passe beaucoup de temps loin des autres, à penser, ruminer, ou, comme il le fait si bien, attendre que ça passe. Fahrenheit semble se ficher d'être aimé ou non. Tout ce qu'il compte pour lui, c'est d'être respecté et obéit. Il n'est pas le meneur, mais l'autorité dont il fait preuve en est digne. Est-il réellement méchant ? Voilà une question que beaucoup se posent. En effet, si le chien grognon n'hésite pas à aller au carton quand il le faut, son sens de la justice est lié à la trahison de Lutelo quand il n'était que chien d'arène, et l'a assez marqué pour en faire un chien protecteur envers les plus faibles. Un chien grognon, adepte de la diplomatie de la mâchoire, peu causant sauf pour balancer une pique ou deux ou se faire respecter, n'hésitant pas à montrer les crocs et s'en servir, mais un chien avec un côté protecteur assez bien dissimulé. Il n'a jamais connu l'amour et son cœur semble hermétiquement fermé à ce genre de sentiments – ou du moins ne le montre-t-il jamais, arborant bien souvent un air neutre ou mécontent afin que personne ne l'approche. En effet, ne vous méprenez pas : Fahrenheit n'est pas un être si insensible que ça, bien que sa capacité à supprimer les gens de sa vie avec une effroyable rapidité surprenne toujours plus d'un individu.

Notamment, bien qu'il le cache, depuis qu'il a découvert la mine, Fahrenheit semble grandement aimer le soleil, se murmurant pour lui-même, à chacune de ses descentes dans le profondeurs, une sorte de petite prière : "Je me souviendrais de la lumière" ...

Il serait bon de préciser que certaines choses sont capables de déclencher chez le bâtard des véritables crises, notamment le désordre, qui l'horripile tout simplement, ou encore les loups, auxquels il voue une haine féroce qui l'aveuglerait presque.

Qu'aimerait-il ? Fahr n'aime pas sa vie. Qu'elle soit dans les rues, dans une arène ou au fond de la mine, sa vie ne lui a jamais apportée le moindre intérêt, et c'est une des raisons pour lesquelles il se contrefiche de mourir... Malgré cela, il reste au fond du coeur du grand mâle noir une lueur d'espoir et de désir de vivre : il aimerait être libre d'aller où il le souhaite, avec les chiens qu'il aurait choisi, et qui l'aurait choisi.

Description Physique -

Fahrenheit, eh bien, Fahrenheit est GRAND. N'ayant jamais connu que sa mère, le bâtard ne sait pas d'où cela lui vient, mais il est fier de dépasser les autres chiens d'une tête. De même, sa solide carrure, couplée à sa force, font de lui une bestiole qu'on préfère largement avoir de son côté. Et si cela l'empêche d'être aussi rapide qu'il aimerait, il compense néanmoins le manque de vitesse par la force et l'endurance.

Fahrenheit porte un pelage noir, annonciateur morbide, sur lequel se distingue des marques grises semblables à des zébrures, des éclairs sur tout le long de son dos et remontant sur sa nuque. Son ventre est également gris et son visage, où s'éclairent d'une lueur inquiétante deux yeux dorés, est parsemé de ces étranges marques. Le Domestique ne l'avouera jamais qu'à travers un grognement, mais il est en réalité assez fier de son physique.

Le corps de Fahrenheit est parsemé de cicatrices qu'il arbore comme des trophées car c'est la preuve qu'il a survécut, lui. Certaines sont plus profondes que d'autres, comme par exemple celle striant son ventre, fois où il manqua de finir éventré et fut réparé par le vétérinaire, ou encore la griffure sous son oeil gauche, quand ils eurent la bonne idée de faire entrer un lynx dans l'arène.

Depuis qu'il travaille à la mine, Fahrenheit est parfois aperçu à tousser. Sa voix est grave et assez profonde.



Histoire -



Enfance
No Pain No Gain


Qu'elle était belle, sa mère... Il se souvenait parfois de ses marques, perdu dans ses souvenirs; de deux yeux posés sur lui avec une étrange et infinie douceur.

- Maman ! Lâchez-la, c'est ma maman !

Mais les piaillements et les morsures du chiot ne faisaient qu'énerver les hommes qui emmenaient sa mère. Un coup de pied vint le heurter dans les côtes, lui coupant la respiration alors qu'il le faisait décoller pour se cogner violemment contre une planche de bois pourri; le chiot s'écrasa à terre, peinant à reprendre sa respiration, et bientôt le petit chien se sentit glisser dans les pattes de l'inconscience...

- Réveille-toi allez ! Debout !

C'était la voix terrifiée, résonnant auprès de lui, qui réveilla le jeune chiot des limbes où il s'était assoupit pour l'en extirper violemment. Les pattes de sa soeur le secouaient sans ménagement, indifférente dans sa panique à son état et son petit corps meurtrit qui le lançait affreusement; et tandis que le chiot noir se redressait doucement, il observait son corps et se rendait compte que la pire de ses souffrances venait de son coeur. Il n'avait pas réussi à empêcher les humains d'emmener leur mère. Qu'allaient-ils devenir ? Sa jeune soeur pleurait à ses côtés, son pelage gris couvert de neige. Quand il le lui avait demandé, elle s'était cachée sous une des maisons à l'abri du regard des hommes, et maintenant que le drame était arrivé elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir, ni endiguer les larmes qui coulaient de ses beaux yeux pales.

- Ils ont prit Maman, ils ont prit Maman ! Qu'est-ce qu'on va faire tous seuls maintenant ?

La petite femelle se blottit contre lui.

- N-Ne t'inquiète pas. Il tâchait d'être fort malgré sa voix tremblante. On va la retrouver, on se séparera jamais t'inquiète pas ça va aller...

Le jeune chiot et sa soeur passèrent les premiers jours de leur nouvelle existence à errer dans cette ville trop grande pour eux, cherchant désespérément où chiper de quoi se nourrir, où dormir, et même à savoir éviter de se faire prendre. Encore bien trop jeunes et naïfs, ils jouaient le carte de la prudence, se cachant souvent et parfois même trop; le petit chien protégeait sa soeur comme il pouvait, envers et contre tout...

Ce n'était pourtant qu'un abri désert qu'il retrouva ce jour-ci, quand il revint après s'en être allé voler un peu de nourriture pour elle; les traces humaines entouraient l'endroit, souillant leur refuge autant que les traces qui auraient pu le mener à elle...

Le chien noir la chercha sans pause durant toute la journée et, quand vint le soir et son obscurité, alors il s'installa là où elle dormait et s'endormit au creux de son parfum.
Il ne la revit jamais, elle non plus.



Adolescence
You're gonna go far, Kid

Le petit bâtard se retrouva alors véritablement tout seul, pour la première fois depuis que sa famille avait été déchirée par les hommes. Il grandit et se forgea seul, dans la rue et dans ses effroyables lois, évitant les combats avec les autres chiens, jusqu'au jour où il fut assez grand et fort pour ne plus céder sa place. Il y gagna des cicatrices, une bonne technique de combat et une bien mauvaise réputation.

C'est après l'avoir vu se battre que les humains commencèrent à lui porter un étrange intérêt, qui le fit disparaître dans les ombres. Malheureusement, quelques jours plus tard et alors qu'il mangeait, des hommes lui tombèrent dessus, l'assommèrent et le capturèrent.

Le chien des rues venait sans le savoir de signer un aller-simple vers l'enfer de sa nouvelle vie.

Dans le vieil enclos où il fut enfermé se trouvaient déjà d'autres chiens. Certains dormaient, d'autres faisaient les cent pas dans un air déplorable; d'autres encore le dévisageait d'un air mauvais et se jetaient des coups d'oeil qui ne paraissaient guère être de bon augure aux yeux du bâtard. Cette cage était parvenue à réunir les plus infâmes sentiments des rues et des Errants, et il semblait que n'importe qui en ce lieu deviendrait une proie pour peu qu'il eu le malheur de quitter les autres un seul instant du regard...

Le chien des rues dévoila ses crocs et s'apprêtait à répondre quand une voix pressée s'éleva d'un des coins de l'enclos, attirant son attention sans qu'il ne l'eut réellement voulu.

- Hey, petit, viens voir un peu ! T'inquiètes pas va, je ne te ferais rien moi.

L'intéressé hésita quelques instants, puis s'approcha avec méfiance, découvrant l'origine de la voix : c'était un loup, et le premier pure race qu'il n'avait jamais vu en ville. Il s'agissait d'un mâle adulte au pelage gris clair teinté de roux en divers endroits, qui n'arrêtait de le contempler en souriant, contrastant avec l'air de l'appelé, assit à côté de la palissade de bois qui formait leur enclos.

- Eh beh gamin, on peut dire que toi t'as pas une gueule de porte-bonheur ! Moi c'est Lutelo. Toi et moi, on va être les meilleurs amis du monde...

Lutelo était un loup que l'on avait capturé spécialement pour les combats. Il n'aspirait qu'à une chose : recouvrer sa liberté. Pour ce faire, Lutelo avait un plan : il avait commencé à creuser un passage sous la palissade et avait besoin d'un canidé plus puissant pour l'aider à terminer de creuser la terre gelée. Voyant que le chien se montrait méfiant, le loup le charma en lui parlant de la beauté des terres libres, de la joie d'appartenir à une meute, une famille. Il serait libre à nouveau, et personne ne pourrait l'avoir à nouveau - mais bien sûr qu'il emmènerait son meilleur ami avec lui, le présenterait aux siens et l'accueillerait comme un frère au sein de la meute !

Quand le bâtard revenait des combats, couvert de sang ou blessé, Lutelo était toujours là pour lui, lui apprenant à se battre comme un loup, le soutenant et continuait sans cesse de faire miroiter dans les yeux jaunes de son allié les différentes facettes de la nature sauvage et de la liberté, cette liberté vers laquelle ils avançaient un peu plus chaque jour et à chaque coup de patte donné dans la terre...Si bien que, un jour, le passage fut terminé.

Ce fut le loup qui se glissa le premier à l'extérieur, profitant du vent pur et frais qui ne pénétrait jamais dans l'enclos où ils étaient parqués. Quand le chien voulu passer, sa grande taille et sa musculature l'empêchèrent de sortir : il resta coincé, incapable d'avancer ni même de reculer, le corps partiellement compressé par la barrière qui se dressait au-dessus de lui. Déjà, les humains approchaient... et calmement, Lutelo le regardait.

- Lutelo ! Aide moi ! Si tu viens creuser un peu, je pourrais passer !

Mais son ami roux sourit et se détourna vers la forêt.

- Désolé Petit mais maintenant, c'est chacun pour sa fourrure !

- LUTELO !

Alors même qu'ils le battaient en punition, les hommes tiraient sur son corps endolori pour le sortir de là, blessé par les planches de bois cassé et la désillusion dans laquelle on venait de le plonger. Il encaissa chaque coup sans broncher, et sa haine envers les loups grandissait à chaque fois qu'une vague de douleur inondait son corps.

Dans le chaudron brûlant qu'était son coeur vint s'ajouter la soif de vengeance.



Âge Adulte
You're going down


Le chien de combat grandit. Il survécut. Il apprit. Ne vivant plus qu'au rythme des combats, il ruminait dans son coin le reste du temps, respecté par les autres combattants.

Et un jour, en entrant dans l'arène, il y découvrit Lutelo. Son oreille était déchiquetée et une balafre courait sur son museau, mais c'était bien le même pelage étrange, le même sourire qui se peignait sur son visage lupin.

- Eh mais regardez qui voila ! On dirait que tu as bien grandis Gamin !

Lutelo lui sauta dessus dans le moindre coup de semonce, mais il le repoussa à grand coup de crocs, sentant la haine réciproque du canidé sauvage emplir l'air. Au fur et à mesure que le grand mâle noir combattait, il se rendait compte de la peur et de l'inquiétude qui émanaient du loup, alors que celui-ci cherchait à le déstabiliser et prendre l'avantage.

-  Ça y est, je me disais bien que j'avais entendu parler de toi. Ta soeur s'en était chargée... La meute et moi l'avons mangée, elle et quelques autres indiens, quand vint l'hiver.

Ce n'est qu'après l'avoir quasiment assommé de coups de gourdin que les humains parvinrent à lui faire lâcher le cadavre du loup. Étourdit par les coups, il entendit la voix des maîtres qui résonnait dans le brouhaha autour de lui, tâchant de rester droit malgré sa vision floue et rougit.

- Vainqueur, Fahrenheit !

Fahrenheit. Ça sonnait bien. Le tueur décida d'oublier son ancien nom et choisi celui-ci.
Il ne le quitta jamais.



Actuellement
Hier kommt die Sonne


Peu de temps après, on vint de nouveau le sortir de l'enclos, mais cette fois, ce n'était pas pour un combat. Un des mineurs avait besoin de chiens et la force comme la carrure de Fahrenheit n'était pas passées inaperçues, aussi fut-il vendu à contre-coeur à un des mineurs à attelage de Paradise Falls, qui promit à l'ancien propriétaire qu'il retournerait aux combats aussi longtemps que cela ne gênerait pas dans son travail sous terre... Et que l'argent gagné permettrait d'en racheter un s'il le fallait.

Ça y était. Fahrenheit faisait partie d'un groupe de chiens. D'une de ces fameuses meutes, comme le disait autrefois Lutelo...

Et pourtant, il ne s'était jamais senti aussi seul de toute sa vie.



Derrière l'Ecran -

Pseudo : Fearling
Âge : 3000 ans et des poussières; beaucoup de poussières.
Expérience : Je pratique le rp depuis 12 ans maintenant
Et le code ? -
Comment avez-vous connu F.V ? - J'ai créé le forum !
Une dernière chose ? - Yipikayeee !


Codage par Libella sur Graphiorum
Dim 25 Nov - 21:22
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