Mais à la lumière de la lune, les loups te rappelleront toujours.
 
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Les crocs de l'hiver /PV Fang
Vixen
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Date d'inscription : 18/07/2019

Feuille de personnage
Âge: 3 ans et 4 mois
Origine: Autre
Rang: Leader
Vixen
Les crocs de l'hiverFt - Fang
Vixen
Fang
Ça sentait le roussi pour la chienne errante. Elle avait essayé de refaire un casse dans la boucherie, de désespoir parce qu'elle cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas pu manger. Vixen savait bien que c'était une opération suicidaire, que le boucher n'allait pas se faire avoir une deuxième fois mais elle avait bien trop faim. L'hiver était très dur et la faim creusait les ventres, faisant prendre des risques.

Si elle se doutait que l'humain avait renforcé les protections de la boutique, elle ne s'attendait clairement pas à faire face à un fusil en entrant dans la boutique. Heureusement, ses réflexes lui permirent d'éviter d'être transformée en tapis par le coup de feu et elle prit immédiatement la fuite. Le boucher la poursuivait en hurlant, rameutant d'autre humains qui la poursuivirent également.

Alors Vixen courait le plus vite possible, espérant pouvoir leur échapper et ne pas se faire prendre. La fourrière non merci, très peu pour elle ! Mais ces humains semblaient un peu trop déterminés et elle n'arrivait pas à se débarrasser d'eux. Alors que la situation semblait désespérée et qu'elle sentait ses forces faiblir, la chienne prit une décision dangereuse. Elle prit un virage serré pour échapper à la vue de ses poursuivants avant de disparaitre dans l'immensité neigeuse de l'extérieur de la ville.

Elle n'était presque jamais sortie de Paradise Falls auparavant. Mais c'était l'unique solution qu'elle avait si elle ne voulait pas se faire avoir par les humains. La chienne errante continua de courir un moment, s'assurant ainsi d'avoir semer ses poursuivants. Quand elle se sentit enfin suffisamment en sécurité pour s'arrêter, elle s'effondra lourdement dans la neige pour reprendre son souffle. Elle était épuisée et la faim contribuait à l'affaiblir. Il fallait absolument qu'elle trouve quelque chose à manger.

Malheureusement, aussi loin de la ville, Vixen ne savait absolument pas comment trouver de la nourriture. Elle était un chien errant, elle savait se débrouiller en ville et certainement pas en pleine nature hostile. Elle ne savait même pas chasser ! La leader des chiens des rues ne voulait pourtant pas rentrer immédiatement, c'était trop dangereux avec le boucher et ses camarades qui voulaient sa peau. Mieux valait attendre encore un peu, jusqu'à la nuit peut être.

Au moins, elle n'était pas perdue. Ses traces de pas montraient la direction de la ville, une chance que la journée soit belle pour l'hiver et qu'aucune tempête de neige ne les recouvre. Vixen décida donc de se balader un petit peu dans ce territoire inconnu en attendant. Peut-être qu'elle pourrait même y trouver quelque chose à manger.

La chance devait lui sourire parce qu'il lui suffit d'une centaine de pas pour découvrir un corps sans vie. C'était un lapin qui avait dû mourir de froid dans la neige et qu'aucun prédateur n'avait encore trouvé. Aussitôt, la chienne s'en saisi. Elle n'avait encore jamais mangé de lapin, ou alors que des restes d'humain sur lesquels il y avait plus d'os que de viande, elle peina à en croire ses yeux. Malgré sa chanceuse trouvaille, Vixen ne mangea pas immédiatement. Elle ne se sentait pas en sécurité ici, seule dans l'immensité enneigée. Il lui fallait un abri où elle pourrait manger tranquillement.

Au loin, la chienne crue apercevoir et sentir la présence d'hommes et de bâtiments. Curieuse, le lapin bien sécurisé entre ses crocs, elle se rapprocha. Il y avait un grand bâtiment ainsi que l'odeur de multiples animaux, elle n'en avait jamais senti autant excepté dans la boucherie ! Même si elle ignorait tout de ce lieu, elle s'y sentait bien plus en sécurité que dans les terres glacées. Vixen s'installa à côté d'un bâtiment sentant la vache, légèrement à l'abri des regards pour ne pas être dérangée, et commença à manger. Finalement, cette journée n'était pas un parfait échec.
Ven 26 Juil - 14:38
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Feuille de personnage
Âge: 3 ans
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Rang: Chien de Ranch
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Fang

C'était une journée comme les autres au Ranch. Fang faisait son petit tour habituel, accompagné de Monsieur Moustache. Le chien passait devant, suivit de près par le félin. Molly était à l'école, Papa en ville pour on ne savait qu'elle raison, ne restait à la maison que Maman. Ce qu'elle pouvait bien y faire, Fang n'en savait rien : contrairement à Monsieur Moustache, il n'avait pas le droit de rentrer dans la maison... Alors il devait se contenter d'imaginer. Ou demander à Monsieur Moustache mais celui-ci répondait souvent d'un haussement d'épaule, disant que ce que faisait les bipèdes ne l’intéressait pas, c'était trop ennuyeux. Le chien ne partageait pas son avis. De nombreuse fois, il avait posé sa tête sur le rebord de la fenêtre pour observer cet endroit qui lui était interdit. Il y avait plein de choses là dedans. Plein de jouets inconnus qui semblaient beaucoup occuper Papa, Maman et Molly. Il avait même vu leur gamelle une fois ! Il ne savait pas que les humains mangeaient dans des gamelles comme les chiens ! Cela l'avait surpris.

Plongé dans ses pensées, il fut bientôt alerté par de l'agitation provenant de la demeure des vaches. Fang grogna légèrement. On embêtait les vaches ? Encore ? C'était déjà arrivé que des animaux sauvages les embêtent mais ils attendaient la nuit d'habitude. Oh la la... La pauvre Marguerite. Elle était toujours nerveuse lorsqu'elle sentait l'odeur de prédateur en rentrant dans sa grange. Elle n'allait pas passer un bon moment quand elle reviendrait du pâturage... En plus elle attendait un bébé. Oh non de non ! Fang ne pouvait pas laisser trainer cette affaire. Il se mit en route vers la grange. Une bonne nouvelle : la grange était vide, pas la moindre vache affolée à déplorer. Le chien de garde se mit à renifler les alentours. Il y avait un autre chien ici. Et ce n'était pas tout... Ça sentait le sang. Fang poussa un puissant aboiement. Une sorte de mise en garde qui résonna dans le bâtiment. Puis, soufflant, il suivit son odorat jusqu'à apercevoir son semblable. A ses côtés, Monsieur Moustache hérissa son poil et feula à l'inconnu :

- Hé, la boule de poils puante, tu t'es cru où ? T'as intérêt de déguerpir d'ici et vite !


Sans doute Monsieur Moustache se montrait-il trop sûre de lui mais il comptait sur la présence de Fang pour le protéger et dissuader l'intrus d'attaquer. Le bouvier bernois était grand. Même pour sa race. Ajouté à cela un corps massif recouvert d'une fourrure épaisse, on était plus proche de l'ours que d'un petit roquet au niveau de la carrure.

Le chien de garde resta silencieux. Lorsque Monsieur Moustache était là, il préférait le laisser parler. Monsieur Moustache parlait mieux et plus intelligemment après tout.
Lun 29 Juil - 13:56
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Vixen
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Vixen
Les crocs de l'hiverFt - Fang
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C'est pas vrai, on n'était jamais tranquille nulle part ! Alors qu'elle avait bien entamé son lapin et le savourait avec délice, Vixen venait de se faire interrompre. Devant elle se dressait un chien et un chat qui, au vu de l'odeur, devaient habiter ici. Super, en plus d'être perdu loin de la ville, cet endroit était surveillé. Dommage, cela aurait pu faire un joli repère un cas de besoin.

Agacée de cet imprévu, la chienne se redressa, une patte devant son lapin pour bien montrer qu'elle défendrait son repas contre tout et n'importe quoi. Elle n'avait peut-être pas risqué sa peau autant que d'habitude pour l'avoir mais pas question de partager ! Les temps étaient trop durs pour ce genre de chose.

Etonnement, ce n'était pas le chien qui prit la parole mais le chat. Vixen ne connaissait pas bien ces animaux, la majorité vivant bien au chaud dans les habitations humaines et les rares chats errants ne vivaient pas bien longtemps au contact des nombreux chiens errants. Peut-être existait il des chats vivants exclusivement sur les toits mais ce n'était plus ses affaires dans ce cas. En tout cas, voir un chat l'insulter et lui dire de dégager agaça immédiatement la leader des chiens des rues. Mais il se prenait pour qui ce sac à puce ?!

Le chien quant à lui ne pipa pas un mot. A croire qu'il était muet ou simplement tas de muscle stupide se laissant diriger par le chat. Ridicule. Pourtant, c'était avec étonnement que Vixen se rendit compte que le chien faisait à peu près sa taille et cela tout en muscle ! Elle n'avait presque jamais vu d'autre chien de sa taille, pas besoin de baisser la tête pour le regarder et donc difficile de l'intimider de cette manière. Pour une fois que sa stature ne l'aidait pas, c'était contrariant.

« Qu'est-ce que tu m'veux sac à puce ?! Je fais ce que je veux et c'est pas toi où ton pote qui vont m'empêcher de casser la croute ici ! »

Ce n'était peut-être pas une bonne idée d’insulter ainsi mais Vixen était définitivement agacée. Personne n'avait le droit de l'interrompre ainsi en plein repas et certainement pas deux sacs à puces domestiques. Grondant, Vixen était prête à riposter en cas d'attaque. Pas question de se laisser faire ! Ce chien était peut-être massif mais elle savait se battre depuis sa plus tendre enfance elle !
Mar 6 Aoû - 21:45
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Il fallut un peu de temps à Fang pour voir d'où provenait le sang... Le temps que Monsieur Moustache parle en fait. Il était d'abord resté silencieux, observant la chienne, puis son regard était doucement descendu jusqu'à apercevoir un cadavre de lapin. Cadavre sur lequel l'inconnu posa une patte sans remord. Les clapiers ! Elle avait volé dans les clapiers ! Il écouta à peine lorsqu'elle parla. Il la laissa à peine finir lorsqu'il rugit comme un ours :

- Tu as tué dans les clapiers !


Fang avait cette capacité de passer du stade ours peluche à grizzly enragé très rapidement. Là, il était passé en grizzly enragé. Bien sur, s'il avait eu un peu plus de jugeote, il aurait pu renifler le lapin et voir que son odeur n'était pas la même que ceux du Ranch mais... Meh. La jugeote et Fang... Non, tout ce que voyait le molosse c'était qu'un chien qui n'avait rien à faire là, et qui en plus était méchant avec Monsieur Moustache, avait tué un animal sous sa protection. En parlant de Monsieur Moustache, il avait fait un bond sur le côté en entendant son compagnon canin aboyé. Nul doute qu'il avait d'abord prévu de répondre à la garce sur le même ton... Mais finalement, il lui semblait plus prudent de s'éloigner à pas félin pour se poser en hauteur et observer la bataille.

Fang aboya fort, comme pour alerter son maitre avant de gronder et de s'avancer d'un pas menaçant vers la tueuse.

- C'est ma maison, ici ! On ne touche à personne dans ma maison ! Et toi, tu as tué dans les clapiers ! Tu n'avais pas le droit !

Aboya-t-il de plus belle. Vu comme il parlait fort et à quelle distance il était de la chienne, c'était à se demander s'il ne voulait pas la rendre sourde. Et puis... Une idée folle lui traversa l'esprit. Son maitre... Papa n'était pas là ! Il n'y avait que Maman à la maison ! Fang ne s'inquiétait jamais pour Papa, il avait un bâton qui crache le feu pour se défendre. Mais Maman ? Maman, il ne savait pas si elle savait se battre ! Si ça se trouve, après avoir attaqué le lapin, la chienne s’attaquerait à Maman ! Fang était certain d'avoir entendu des histoires de chiens errants s'en prenant aux humains... Il n'y avait jamais réellement cru mais préférait ne pas rester les crocs rangé pour le découvrir.

- Vas-y, fiston ! Montre lui comment on s'occupe des intrus chez nous !


L'encouragea le félin gris en miaulant. Fang n'en tint pas spécialement compte. Il se contenta de se jeter sur la chienne, tentant de planter ses crocs dans sa nuque.

Il était le protecteur des lieux, le Gardien du Ranch. A ce titre, il ne laisserait pas un chien dangereux comme celui-ci se balader librement dans sa maison !
Lun 16 Sep - 2:22
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Vixen
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« Les clapiers ? »

Ça avait échappé à la chienne. L'autre gros chien venait de subitement s'énerver, sans qu'elle ne comprenne pourquoi et il était maintenant en train de grogner, prêt à l'attaquer. Et Vixen, qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle s'interrogeait sur le sens d'un mot de son opposant. Très intelligent bravo, on félicite son instinct de survie.

Mais la chienne errante n'avait jamais entendu ce mot auparavant et il avait piqué son attention. Clapier, qu'est-ce que ça pouvait être ? Elle n'aimait pas ne pas savoir quelque chose, c'était comme si elle ne contrôlait pas totalement son entourage quand elle ignorait un détail. Peut-être que Duke saurait ce qu'était "les clapiers", il avait vécu un moment avec les hommes après tout.

Poussant à l'arrière de son esprit cette réflexion, Vixen se prépara à se battre. Le chien qui jusque-là n'avait pas l'air plus dangereux que le moindre sale cabot du quartier c'était soudainement transformé en gros grizzli fou de rage sans qu'elle n'en comprenne la cause. Ça devait être la faute de ces fameux "clapiers". Il aboyait encore plus fort, comme s'il voulait appeler quelqu'un en établissement très clairement que c'était son territoire et qu'elle n'avait rien à faire ici.

Grondant, Vixen recula d'un pas. Elle ne voulait pas se battre. La faim l'avait affaiblie et son seul repas depuis plusieurs jours était la moitié de lapin qu'elle venait d'engouffrer. Rien de suffisant pour tenir longtemps en combat et pouvoir faire face plus de quelques minutes avec ce cabot. Elle allait devoir jouer tactique et être plus intelligente que cette masse de muscle si elle voulait s'en sortir. La chienne errante espérait que les aboiements n'allaient pas attirer des humains et leurs fusils, s'ils arrivaient en plus, elle ne donnait pas cher de sa peau.

Soudain, le gros chien lui sauta dessus et essaya de l'agripper à la nuque. Le sale sac à puce, il espérait lui briser la nuque avec sa force ou quoi ? Plongeant au sol, Vixen le laissa planter ses crocs dans l'épaisse fourrure qui entourait son cou, elle pouvait ainsi atteindre sa cible. Sa fourrure la protégeait d'une réelle blessure et même si cela l'étranglait un peu, ça valait le coup : elle avait pu atteindre son objectif.

Vixen referma ses crocs violemment sur la patte du cabot, serrant le plus fort possible jusqu'à faire couler du sang. Il fallait qu'elle l'immobilise, réduise son mouvement et le meilleur moyen était de l'empêcher de marcher en le blessant aux pattes. S'il était assez blessé, elle pourrait se dégager du combat, récupérer son lapin et s'enfuir le plus vite possible.

Elle avait bien compris qu'elle n'était pas la bienvenue et ne voulait pas s'éterniser plus longtemps dans cet endroit, bien trop dangereux surtout vu son état physique. Serrant le plus possible ses crocs, la chienne errante espérait décourager l'autre chien et avoir une ouverture pour la fuite.
Mer 2 Oct - 22:26
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