Feuille de personnage Âge: 5 ans et 8 mois Origine: Nashoba Rang: Alpha
Admin - Alpha des Nashobas
Wyoming
Les pattes au Paradis
Le regard rivé sur Paradise Fall, Wyoming faisait le vide dans son esprit… Derrière lui se tenait trois loups, qui l’avaient accompagné jusqu’ici, dans l’obscurité de la nuit. Mais à partir de maintenant, il n’allait pouvoir compter que sur lui-même. C’était hors de question d’impliquer d’autre membres de sa meute. Un dernier regard vers ses camarades et il se mit en route, dans un silence quasi absolu. La tête basse, tentant de se faire encore plus petit qu’il ne l’était, il s’approcha du territoire des hommes. Normalement, notre loup avait toutes les cartes en main, en profitant de la nuit et de ce brouillard qui c’était déposé sur les lieux. La cause de sa venue ? Missouri. Une jeune louve qui c’était faites capturé assez tôt dans la matinée. Si beaucoup des Nashoba se montraient pessimiste quand au devenir de leur camarade, Wyoming c’était fait violence pour ne pas y penser. Alors maintenant, il était là, face aux bâtiments de bois qui avaient remplacé les arbres de leur forêt bien aimé. Il était à présent en terrain ennemi, après avoir réfléchi une bonne partie de la journée à un plan pour ne pas laisser une des leurs derrière eux. Ils avaient ainsi convenu que Wyoming était en soit, leur meilleur chance. Pas très grand, assez fin… Il avait toute la panoplie pour rester discret, et surtout, être rapide. Maintenant il priait pour ne pas avoir besoin d’une grande force. Oh non…
La ville lui paraissait bien lugubre. Encore plus que d’habitude, avec cette ambiance brumeuse. L’avantage du coup, c’est qu’il ne serait pas déranger par un quelconque corbeau. Ou même par une quelconque bestiole qui aurait tout intérêt à le voir partir. En principe. Au détour de l’une de ses rues, il aperçu la silhouette d’un raton laveur qui circulait. Surement à la recherche de nourriture. Il avait déjà entendu un des leurs raconter à quel point ces bipède étaient une aubaine pour eux. Ils avaient même rigolé à sa truffe lorsqu’il avait fait la remarque que c’était une aubaine tant qu’ils arrivaient à sortir de là vivant… A croire que ces êtres sans fourrure était dangereux uniquement pour eux-mêmes et pour les loups. Enfin… La truffe à quelque centimètres du sol, à la recherche d’une quelconque odeur familière, il continua son exploration, tout sens aux aguets. Puis il se stoppa lorsqu’une odeur canine assez forte lui chatouilla l’odorat. Lorsqu’il releva légèrement la tête, ce fut pour voir quelques ombres ressemblant à des roches… Des chiens sans aucun doute. Des chiens plongé dans leur sommeil. Autant ne pas s’approcher.
Wyoming recula de quelques pas, avant de se rendre compte que l’odeur de Missouri était bien plus présente par ici. Voila qui était fâcheux… Très fâcheux… Se mettant hors de porté, le loup se mit rapidement à réfléchir. Comment faire ? S’il pouvait au moins voir où elle se trouvait… Et comment il pouvait agir pour l’aider… Mais alors qu’il réfléchissait une petit voix s’éleva en un murmure juste derrière lui…
- Wyoming… ? C’est… Toi ?
Missouri ! Aussitôt il se retourna et observa le mur de bois qui les séparait. Il lui fit donc savoir que oui, c’était bien lui, avant de tenter de la rassurer, et de lui dire qu’il allait trouver un moyen de la sortir de là. Bon. Maintenant il allait falloir faire rapidement. Plus vite ils seront sortie d’ici et mieux ce sera. Du bout du museau, l’Alpha testa la résistance des planches, avant de s’éloigner à la recherche de quelques choses qui pourrait lui venir en aide…
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 4 mois Origine: Domestique Rang: Chien de mine
Admin - Chien des Mines
Fahrenheit
Les pattes au Paradis
Fahrenheit
Wyoming
Un loup. Les humains avaient ramenés un loup en plein campement et son odeur s'était répandue partout dans les allées, dans les planches de bois, dans les airs. Fut-ce vrai ou seulement une invention de l'imaginaire pourtant peu fertile de Fahrenheit, le résultat était pourtant bel et bien le même : depuis ce matin, le chien était sur les nerfs et cela se voyait, servant d'énième avertissement à tout ceux qui auraient eu la bonne idée de s'approcher trop près du mâle zébré.
Fahrenheit ne parvenait à trouver le repos salvateur quant aux tâches qui lui incombait. En retrait du groupe, contre une barrière de bois, il allait et venait, s'allongeait et se relevait presque aussitôt, grondait autant qu'il grognait quelques murmures dans sa barbe, le corps tendu et son esprit presque tout autant. Le Domestique était déjà en temps normal bien incapable de s'abandonner au sommeil sans crainte, tout comme il ne dormait jamais que d'un seul oeil... et la présence de son principal ennemi quasiment à ses côtés empirait la chose et le rongeait comme une vieille maladie. Pourquoi la garder ici ? Pourquoi ne pas simplement la tuer ? Était-elle même seulement toujours là ? Dans un énième grondement, Fahrenheit se décida : s'il ne pouvait dormir, au moins pouvait-il vérifier que son ennemi était bien toujours à l'endroit où il l'avait laissé.
La ruelle était froide et noyée sous une épaisse couche de brouillard, dissimulant la misère des lieux autant que ce qui aurait pu s'y dissimuler, si bien que Fahrenheit sentit rapidement ses muscles se tendre et son pelage se gonfler et se hérisser à même son corps. L'odeur du prédateur, la puanteur du loup imprégnait tant l'air nocturne que le chien des mines laissa échapper une toux de dégoût... Et se rendit compte aux bruits qui lui firent écho que l'endroit n'était pas aussi calme, et ses craintes, pas aussi infondées qu'il le pensait.
Fahrenheit croyait distinguer au travers du brouillard une forme canine, qui se détachait légèrement dans les volutes blanches qui les entouraient tout deux. Que se fut un loup, un démon, un errant ou même un perdu, l'instinct de Fahrenheit et ses réflexes ne faisaient alors plus la référence : le combattant laissa échapper un sourd grondement du plus profond de sa gorge, dévoilant quelques crocs alors qu'il s'avançait lentement vers la forme inconnue, ses muscles tendus roulant sous son pelage gris.
Et toujours, la puanteur du loup, dans sa gueule et ses souvenirs.
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 8 mois Origine: Nashoba Rang: Alpha
Admin - Alpha des Nashobas
Wyoming
Les pattes au Paradis
Bon sang… toute ses constructions faites par l’homme puant étaient… Désagréable. C’était bien différent de ces tentes posé par les Dakotas, bien plus… Prison. Wyoming tourna un instant en rond, la truffe au sol, puis vers les hauteurs, alors qu’il cherchait quelque chose, qui pourrait l’aider à faire sortir la louve de sa meute. Peut-être pourrait-il creuser ?… Lorsqu’il revint vers le mur de bois, il se rendit compte que de grosse pierre était enterraient dans le sol pour empêcher quiconque de creuser correctement. Etaient-elles profondément encré ?… Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir…
- je vais essayer de creuser… - avait-il murmuré le plus bas possible, comptant sur la brume pour étouffer sa voix… - Tu ne pourras pas… Il y a un… Il y a du bois… Qui bloque l’accès à la terre… J’ai… J’ai déjà essayé !
La louve avait la voix qui tremblait de par la peur, et elle ne sut s’empêcher de monter un peu le volume sur ses derniers mots. Hmph ! Sur le coup, Wyoming plaqua les oreilles en soufflant un peu pour lui signifier de baisser le son. Aussitôt elle s’excusa, toujours aussi effrayée… Hm… Comment pouvait-il lui en vouloir… ?
Mais alors qu’il s’apprêtait à tester le sol recouvert de neige, un grognement brisa le silence de la nuit… Avaient-ils finit par alerter quelqu’un ?… Aussitôt, le loup releva la tête et tourna le regard en direction du son. Une forme commençait à se distinguer à travers la brume… Une forme imposante, portant une odeur… Une puanteur encore difficilement identifiable… Serais-ce l’un de ses chiens ?.. Mais… Ils dormaient encore il y a… Hmph… Qu’importe. Il se présenté agressif, et peu enclin à la négociation… L’alpha se redressa, sur toute sa taille, par pur réflexe. Il était le chef des Nashobas après tout, n’est-ce pas ?… Alors, il devrait pouvoir effrayer un chien. En principe… ? N’est-ce pas ?… A moins que cela soit l’un de ces stupides canidés lancé aux trousses des loups, régulièrement ?… Hmph… Il ne pouvait pas se permettre d’abandonner Missouri, encore une fois.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?… Wyoming ?!…
Mais le mâle ne répondit pas. Il restait pour le moment campé sur ses positions, la queue redressé, les oreilles droites. Il espérait que les signaux qu’il enverrait effraie l’inconnu, malgré son aspect malingre, pour un loup. Mais bon. La brume pouvait peut-être l’aider, non ? En attendant il montra à son tour les crocs tout en laissant échapper un grognement léger…
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 4 mois Origine: Domestique Rang: Chien de mine
Admin - Chien des Mines
Fahrenheit
Les pattes au Paradis
Fahrenheit
Wyoming
- Qu’est-ce qu’il se passe ?… Wyoming ?!…
Alors la silhouette se découpa plus clairement entre les brumes nocturnes, et ce fut comme si la dernière laisse de l'esprit du bâtard venait d'être arrachée de son attache. Le chien des mines perdit toute notion de la pensée, du temps, du danger et même de la mort : il avait reconnu son ennemi et ce n'était plus le mécontentement et l'inquiétude, mais la rage pure qui alimentait son corps et son esprit. Ignorant ses défauts comme sa taille et sa force, celui là même qui malgré son endurance n'avait guère la vitesse qu'il aurait souhaité se jeta comme un diable déchaîné sur la forme lupine entre les linceuls formés par le brouillard, une seule idée motivant son esprit alors que ses yeux dorés voyaient rouge : détruire ce loup qui lui faisait face.
Tout les muscles de son corps réagissaient à ce même appel et qu'importe les signaux qu'on pouvait lui envoyer, il ne cessait de courir vers son ennemi; ignorant la taille, la carrure ou même l'attitude de ce dernier : son esprit n'avait même pas enregistré une information pourtant capitale qui lui était parvenue : le nom de son adversaire.
Qu'importe que le loup lui montra les crocs ou se tient droit : Fahrenheit s'en fichait bien, de tout cela; il avait combattu, il avait tué, il avait vaincu. Cette fois-ci ne ferait guère exception à la règle et c'était dans la même optique avec laquelle il pénétrait dans l'arène des mineurs que le domestique se jeta en direction du loup, fonçant sur lui en comptant sur sa force, taille et lourdeur pour le faire basculer à l'impact, les yeux brillants d'une haine non-feinte : ensuite viendrait le temps des crocs, et des pluies de sang...
Du moins, s'il parvenait à finir son adversaire. Dans l'état de pure fureur martiale dans lequel Fahrenheit se trouvait, il omettait de nombreux détails, à commencer par les alentours et le fait qu'ils n'étaient pas seuls, mais également le fait qu'un animal qui avait pu se glisser jusque ici pouvait très bien en disparaitre... Ou même l'optique que lui, chien des mines et des arènes, pourrait perdre face à son adversaire de toujours...
Hmmr. Tout cela était bien loin de son esprit, en cet instant ; il ne laisserait pas cette créature brune sortir de l'enfer où il s'était avancé.
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 8 mois Origine: Nashoba Rang: Alpha
Admin - Alpha des Nashobas
Wyoming
Les pattes au Paradis
La louve parla de nouveau, mais Wyoming ne l’entendait plus. Elle lui demandait de fuir, de se sauver, mais lui, était focalisé sur son ennemi. Il ne souhaitait pas être déconcentré, fixant le chien avec attention. Il ne fallait pas qu’il flanche. Il ne fallait pas qu’il montre la moindre faiblesse. Mais visiblement, il avait beau tout faire pour, ça ne sembla pas faire effet. Non. Son ennemi continuait d’approcher, grognant, avant de se lancer à corps perdu dans sa direction. A cet instant, Wyoming sut que c’était perdu d’avance. Son ennemi du jour était imposant. Très imposant. La brume cachait les détails, mais son instinct lui criait de fuir. Néanmoins, il garda sa position, et se laissa percuter, afin de tenter de le mordre. Ou ? N’importe. Là ou il pourrait enfoncer ces crocs, ne serais-ce qu’un instant.
Le choc l’envoya donc dans le décors, et il roula un instant dans la poussière de la ville. Ouch. Le coup ne lui avait pas fait de bien. Ce chien était bien plus fort qu’il ne l’avait imaginé. Un peu sonné sur le coup, il parvint néanmoins à se reprendre rapidement. Et sans attendre il se remit sur ses pattes…
- On t’abandonnes pas Missouri ! Tiens bon !
Mais là… Là c’était finit. Il n’avait pas de deuxième chance pour cette fois, et il savait qu’il ne pouvait se permettre de se blesser plus encore. Alors il jeta un regard rapide en direction du chien et prit la course, détalant comme il savait si bien le faire. Replie stratégique, c’était d’ailleurs pour cela qu’il était la meilleur option. Sa vitesse.
Par contre, ce qu’il n’avait pas prit en compte, c’était les hommes. Maintenant qu’ils étaient réveillé par le remue ménage de la rue… Il crut voir certaine maison s’illuminer soudainement, des voix s’élever dans son sillage…
- Merde…
Il pesta plus pour lui-même. Il ne pouvait pas se permettre de prendre le chemin pour rejoindre le groupe qui l’attendait, c’était les mener à la mort. Non. Il devait disparaitre des yeux et de la truffe de ses ennemis, avant de se le permettre. Alors au dernier moment il bifurqua pour prendre une autre direction, courant aussi vite qu’il le pouvait alors que d’autre voix commençaient à lancer l’alarme… A cet instant, la peur d’entendre une fois de plus les balles siffler autour de lui le prit à la gorge. Il devait partir. Et vite. Alors il accéléra comme jamais, en direction des arbres où il pourrait plus facilement disparaitre…
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 4 mois Origine: Domestique Rang: Chien de mine
Admin - Chien des Mines
Fahrenheit
Les pattes au Paradis
Fahrenheit
Wyoming
Il n'y avait plus d'avant, il n'y avait plus d'après, il n'y avait plus que cette proie qui filait devant lui et qu'il comptait suivre jusqu'au bout de la nuit. Des perles de sang traversait la noire fourrure de son épaule, mais Fahrenheit ne s'en souciait plus. Son esprit n'était plus fixé que sur une seule chose : cette créature qui s'enfuyait, ce loup, ce sauvage qui s'était aventuré dans le pire de ses enfers.
La fureur lui donnait la force et l'endurance, mais le chien des mines était bien trop imposant pour soutenir une course poursuite comme il venait de s'en lancer. Ses pattes foulaient le sol avec violence, le silence de la nuit perturbé à ses oreilles par son souffle puissant. Il ne parvenait à faire se mouvoir plus vite son corps trop grand et trop musclé : le loup s'échappait. Il le voyait, ne voyait plus que lui d'ailleurs : son ennemi disparaissait petit à petit dans l'obscurité et le lointain, allumant dans son sillage les feux de l'humanité, dérangeant les hommes au plus profond de leur sommeil.
Y-aurait-il des retours, des punitions, des remontrances pour son comportement ? Il était inutile de rappeler que l'esprit de Fahrenheit était bien loin de toutes ces inquiétudes et réflexions : frustré, il regardait sa proie filer et lui échapper. Quand le loup bifurqua, le Domestique cru un instant qu'il pourrait rattraper le sauvage, mais il n'en n'était rien : rapidement, la situation redevint la même, et Fahrenheit passa de la course au trot, puis du trot à l'arrêt. Son corps se soulevait au fur et à mesure de sa rapide respiration, sa fourrure trempée de sueur et de perles de sang, son regard luisant d'une incommensurable haine. Il ne le voyait plus, maintenant, dans l'obscurité de la nuit et de la ville... Alors, le chien des mines voulu élever sa grave voix, hurler à ce fugitif que sa nouvelle apparition en ces lieux serait la dernière sur cette terre; mais sa gorge nouée par la colère ne se déliait pas, et le géant muet reste droit dans la ruelle, pareille à la statue de quelque canidé infernal.
Le voile rouge qui avait couvert son regard se levait doucement, son esprit se remplissant lentement d'une étrange brume qui rendait floue les derniers événements. Il attendit quelques temps, immobile et droit, insensible aux humains qui se réveillaient ça et là. Puis, avec une certaine lourdeur, le géant des mines s'en retourna lentement dans la ruelle froide et disparu dans l'obscurité. Sa nuit était terminée.
Feuille de personnage Âge: 5 ans et 8 mois Origine: Nashoba Rang: Alpha
Admin - Alpha des Nashobas
Wyoming
Les pattes au Paradis
Combien de temps il avait courut ? Il ne sut pas vraiment le dire, en faites. Il avait continué, tout droit, aussi vite qu’il le pouvait, passant par-dessus des buissons… Jusqu’à finit par se faufiler dans une vieille souche creuse, épuisé. Haletant il se laissa tomber sur le bois, et laissa passer le temps, la peur aux trippes. Il resta sur place un long moment, attendant, attentif aux moindres bruits. Il ne fallait pas qu’on le trouve, qu’on se rende compte qu’il était là. Non. Il devait se faire oublier… Puis, lorsqu’il fut suffisamment remit, il sortie de sa cachette, observant un instant les lieux, avant de quitter la zone. Telle une ombre, il entreprit de longer les arbres, les roches, et de contourner le plus loin possible le village pour retourner à son point de départ, là où il avait laissé ses comparses un peu plus tôt dans la nuit. Les oreilles basse, il ne parvenait pas à ce dire qu’il n’y avait pas d’autre choix. Missouri était toujours là dedans. Enfermé, à la merci de ces arriérés… Qu’est-ce qu’ils allaient donc lui faire subir maintenant…
L’alpha fit un arrêt, en haut d’un rocher, le regard parcourant cette ville en contre bas, cette ville qui semblait de nouveau s’enrouler dans un silence inquiétant. Paradise Fall hein… Elle tenait bien son nom… Wyoming laissa échapper un léger grognement, avant de tourner les pattes et de reprendre la route. Il eut l’envie d’hurler, pour signifier qu’il allait bien… Mais se retint. Aussi près, c’était du suicide. Il termina la route en solitaire, la tête basse… Avant de laisser échapper un soupire et de redresser la tête. Il ne fallait pas qu’on le voit aussi piteux. Il était l’alpha. Il était celui sur lequel tous se reposait. Si lui flanchait… Alors les autres flancheront aussi. Et… Ce n’était définitivement pas le meilleur moment pour ça.
- Wyoming ! Bon sang ! Tu es vivant ?! - Bien sûr que je le suis. Vous en doutiez ?… - Il y a eut pas mal de remue ménage en bas et… Wyoming ?!… Tout va bien ?!
Hééé…. Non. Ça n’allait pas vraiment bien. Il avait ressenti ce début de douleur lié au choc qu’il avait reçut. Maintenant, cette douleur ne faisait qu’empirer, et malgré son envie de rester digne et droit, il avait flanché, durant un instant… Alors il serra les crocs et menaça un instant ces accompagnateurs, ne souhaitant pas avoir leur aide…
- Tout va bien… On va rentrer…
Maussade, oui c’était le mot qui désignait parfaitement son état d’esprit… Il jeta un coup d’œil en arrière, puis se remit en marche, boitant à cause de cette douleur de plus en plus présente. Et alors que les autres songeaient à lui envoyer Willow le plus vite possible, lui réfléchissait à ce qu’il pouvait dire aux proches de Missouri. Il avait échoué… Et c’était une idée qui ne lui plaisait pas du tout…
Accueil 
